Il existe de nombreux types de pouvoir. Les multinationales ont de l'argent. Les gouvernements ont une police et une armée. Et nous, quel est notre pouvoir ? Le pouvoir populaire : nous construisons une base de personnes prêtes à passer à l'action. Alors comment créons-nous cette base locale de soutien ?
Voici une occasion de s’entraîner à créer de nouvelles actions ou tactiques pour votre groupe. L’activité stimule la créativité et peut permettre d’appliquer les leçons stratégiques apprises lors des activités précédentes. Elle est rapide et vous êtes assurés d’obtenir quelques nouvelles tactiques.
Créer un mouvement ne se résume pas à mener une action à terme. Il s'agit aussi de multiplier les contacts et d'accroître le sentiment de puissance des gens impliqués. Dans cette optique, nous proposons des méthodes pour renforcer l'implication des personnes. Le concept d'échelle de l'engagement permet d'assurer que nous incitons les personnes à s’impliquer davantage.
Sarah, membre du personnel de 350, originaire d'Égypte, utilise une méthode appelée « enquête positive » (appreciative enquiry). Cette approche part du principe que c'est lorsqu'il se focalise sur les compétences qu'il maîtrise que le groupe fait le plus de progrès. Lorsqu'un groupe affirme avoir des carences de communication, par exemple, cette approche demande : « D'accord, mais lorsque vous êtes au maximum de vos compétences de communication, qu'est-ce que cela donne ? ». L'idée est que constater vos carences ne vous aide pas à savoir sur quels points travailler davantage. Il est préférable de se concentrer sur les aptitudes que vous possédez et sur la façon de les développer et de les améliorer.
On ne remporte pas une campagne du jour au lendemain. La victoire est le résultat d'une série d'actions. Trop souvent, nous ne concevons pourtant qu'une seule action à l'avance. Ceci peut être problématique, parce qu'une fois que cette action est terminée, les gens demandent : « Et maintenant ? » Juste après l'action, les gens sont dynamisés et prêts à poursuivre sur leur lancée. Si l'étape suivante se fait attendre, l’énergie se dissipe. Cet outil vise à nous aider dans notre planification de façon à ne pas briser l’élan. Il est particulièrement approprié une fois que les participants ont réfléchi à des stratégies potentielles ou à la fin d'un atelier de campagne, pour finaliser un plan.
La cartographie du pouvoir peut vous aider à identifier des cibles et à focaliser votre stratégie. L'idée est de cartographier vos cibles potentielles, ainsi que les institutions et les personnes qui les influencent, de façon à pouvoir réfléchir aux moyens de les toucher. Une carte du pouvoir peut constituer un précieux outil visuel pour aider votre équipe à comprendre le pouvoir et identifier des possibilités de campagne.
Le but de cet exercice est simple : demander aux participants de réaliser une frise chronologique de leurs activités au cours (par exemple) des six derniers mois. Il est conseillé de créer des petits groupes de réflexion de façon à obtenir de nombreuses idées et une meilleure participation. En outre, les petits groupes permettent d'inciter les participants à travailler ensemble, en particulier si vous les encouragez à se réunir avec des personnes qu'ils connaissent moins bien ou avec lesquelles ils travaillent moins souvent.
Un outil stratégique permettant d'examiner l'éventail ou « baromètre » des forces sociales et des groupes, en allant des partisans les plus actifs aux opposants les plus acharnés. L'outil permet de voir comment les stratégies doivent être planifiées en fonction de leur capacité ou non à attirer des alliés clés ; à insuffler plus d'optimisme aux efforts de mobilisation en faisant comprendre qu'il n'est pas nécessaire de convaincre tout le monde ; à évaluer dans quels domaines un groupe doit approfondir ses recherches sur les alliés.
À eux seuls, les dirigeants ne sont pas capables de collecter l'impôt, appliquer des lois et règlements répressifs, assurer la ponctualité des trains, concevoir les budgets nationaux, organiser la circulation, gérer les ports, imprimer la monnaie, entretenir les routes, garantir l’approvisionnement des marchés en nourriture, produire de l'acier, concevoir des fusées, former la police et l'armée, émettre des timbres ou même traire une vache. C'est le peuple qui fournit ces services au dirigeant grâce à un ensemble d'organisations et d'institutions. Si le peuple cessait de proposer ces compétences, le dirigeant ne pourrait plus diriger. - Gene Sharp • The Politics of Nonviolent Action
A young organiser was asking for advice on how to be a better organiser. An older organiser replied, “You are selfish—you take all this work and do it yourself. But other people want to participate and help out. They need you to be more giving and give them meaningful work so they can feel part of the organisation.” Those are wise words—and true for many of us. So how do we get others involved by giving work away? One tool to help us with this is: the menu of tasks.
La plupart des journalistes n’écrivent pas d’articles d’opinion (auxquels est réservée une section spéciale des journaux). Ils et elles se focalisent sur les nouvelles, c.-à-d. les faits inédits, de préférence remarquables et surprenants, qui ont un lien avec les affaires et questions déjà couvertes par les médias. Cela nous met en difficulté, parce qu'ils sont mal équipés pour couvrir des problèmes latents tels que le réchauffement de la planète. Voici quelques conseils pour rendre une action plus intéressante aux yeux des médias.
Il existe de nombreux types de pouvoir. Les multinationales ont de l'argent. Les gouvernements ont une police et une armée. Et nous, quel est notre pouvoir ? Le pouvoir populaire : nous construisons une base de personnes prêtes à passer à l'action. Alors comment créons-nous cette base locale de soutien ?
Voici une occasion de s’entraîner à créer de nouvelles actions ou tactiques pour votre groupe. L’activité stimule la créativité et peut permettre d’appliquer les leçons stratégiques apprises lors des activités précédentes. Elle est rapide et vous êtes assurés d’obtenir quelques nouvelles tactiques.
Activist groups often develop some actions they use again and again. Sometimes that’s sufficient. Groups can develop internal rituals or find that tactics continue to be effective. But oftentimes groups can get so used to do things that do them even when they’re not effective. So if you know a group who keeps picking the same ineffective tactics, or same boring meetings, this tool can help.
Créer un mouvement ne se résume pas à mener une action à terme. Il s'agit aussi de multiplier les contacts et d'accroître le sentiment de puissance des gens impliqués. Dans cette optique, nous proposons des méthodes pour renforcer l'implication des personnes. Le concept d'échelle de l'engagement permet d'assurer que nous incitons les personnes à s’impliquer davantage.
Une manière concrète, à la fois pratique, simple et efficace, d'en apprendre davantage sur la stratégie et les différentes façons de faire campagne.
Sarah, membre du personnel de 350, originaire d'Égypte, utilise une méthode appelée « enquête positive » (appreciative enquiry). Cette approche part du principe que c'est lorsqu'il se focalise sur les compétences qu'il maîtrise que le groupe fait le plus de progrès. Lorsqu'un groupe affirme avoir des carences de communication, par exemple, cette approche demande : « D'accord, mais lorsque vous êtes au maximum de vos compétences de communication, qu'est-ce que cela donne ? ». L'idée est que constater vos carences ne vous aide pas à savoir sur quels points travailler davantage. Il est préférable de se concentrer sur les aptitudes que vous possédez et sur la façon de les développer et de les améliorer.
On ne remporte pas une campagne du jour au lendemain. La victoire est le résultat d'une série d'actions. Trop souvent, nous ne concevons pourtant qu'une seule action à l'avance. Ceci peut être problématique, parce qu'une fois que cette action est terminée, les gens demandent : « Et maintenant ? » Juste après l'action, les gens sont dynamisés et prêts à poursuivre sur leur lancée. Si l'étape suivante se fait attendre, l’énergie se dissipe. Cet outil vise à nous aider dans notre planification de façon à ne pas briser l’élan. Il est particulièrement approprié une fois que les participants ont réfléchi à des stratégies potentielles ou à la fin d'un atelier de campagne, pour finaliser un plan.
La cartographie du pouvoir peut vous aider à identifier des cibles et à focaliser votre stratégie. L'idée est de cartographier vos cibles potentielles, ainsi que les institutions et les personnes qui les influencent, de façon à pouvoir réfléchir aux moyens de les toucher. Une carte du pouvoir peut constituer un précieux outil visuel pour aider votre équipe à comprendre le pouvoir et identifier des possibilités de campagne.
Le but de cet exercice est simple : demander aux participants de réaliser une frise chronologique de leurs activités au cours (par exemple) des six derniers mois. Il est conseillé de créer des petits groupes de réflexion de façon à obtenir de nombreuses idées et une meilleure participation. En outre, les petits groupes permettent d'inciter les participants à travailler ensemble, en particulier si vous les encouragez à se réunir avec des personnes qu'ils connaissent moins bien ou avec lesquelles ils travaillent moins souvent.
Un outil stratégique permettant d'examiner l'éventail ou « baromètre » des forces sociales et des groupes, en allant des partisans les plus actifs aux opposants les plus acharnés. L'outil permet de voir comment les stratégies doivent être planifiées en fonction de leur capacité ou non à attirer des alliés clés ; à insuffler plus d'optimisme aux efforts de mobilisation en faisant comprendre qu'il n'est pas nécessaire de convaincre tout le monde ; à évaluer dans quels domaines un groupe doit approfondir ses recherches sur les alliés.
À eux seuls, les dirigeants ne sont pas capables de collecter l'impôt, appliquer des lois et règlements répressifs, assurer la ponctualité des trains, concevoir les budgets nationaux, organiser la circulation, gérer les ports, imprimer la monnaie, entretenir les routes, garantir l’approvisionnement des marchés en nourriture, produire de l'acier, concevoir des fusées, former la police et l'armée, émettre des timbres ou même traire une vache. C'est le peuple qui fournit ces services au dirigeant grâce à un ensemble d'organisations et d'institutions. Si le peuple cessait de proposer ces compétences, le dirigeant ne pourrait plus diriger. - Gene Sharp • The Politics of Nonviolent Action
Cette activité physique, interactive, donne aux participants un aperçu d'une action non violente et permet d'unir les groupes à travers le partage d'expériences. Il s'agit d'un défi de groupe très efficace et amusant qui donne toujours matière à réflexion sur la stratégie, l'action directe et le changement social.
A young organiser was asking for advice on how to be a better organiser. An older organiser replied, “You are selfish—you take all this work and do it yourself. But other people want to participate and help out. They need you to be more giving and give them meaningful work so they can feel part of the organisation.” Those are wise words—and true for many of us. So how do we get others involved by giving work away? One tool to help us with this is: the menu of tasks.
Très visibles et faciles à porter, ces pancartes sont fabriquées en tissu puis peintes, décorées au pochoir ou sérigraphiées avant d’être fixées sur une barre verticale. Si vous créez un maximum de pancartes avec des motifs similaires, leur effet sera décuplé. Elles peuvent se porter au-dessus de la tête des manifestants, ce qui donne de la hauteur au groupe tout en rendant les images et le message bien visibles, même au milieu de la foule.
Un pantin représente une personnalité spécifique, et il est souvent de grande taille ou taille réelle. Ces indications vous permettront de réaliser un pantin en carton qui pourra être articulé et monté sur un bâton.
Musique, son et rythmes constituent des outils puissants qui viennent enrichir les événements et l’ensemble du mouvement. Voici quelques instruments simples qui peuvent être réalisés avec du matériel facile à se procurer. Utilisez-les pour donner du rythme à une marche, une parade, un spectacle ou un défilé en vélo.
Les toiles parachutes sont très visibles et photogéniques vues d’en haut, d’en bas, de tous les côtés. Une banderole en forme de parachute représente un moyen dynamique de faire passer les messages, les images, et d’occuper l’espace.
« Le chant constitue une pratique importante pour resserrer les liens. Il nous unit dans une atmosphère qui semble mystérieuse, magique ou même parfois spirituelle. Les chants nous aident à rester calmes et résolu·es pendant une manifestation ; ils canalisent la colère, la tristesse ou le deuil ; ils nous réconfortent et racontent nos histoires, nos patrimoines et nos cultures. » — Sara Blazevic et Aru Shiney-Ajay (p. 166 de Winning the Green New Deal)
Les pochoirs constituent un excellent moyen de reproduire des images ou du texte. Simples à réaliser et bon marché, ils s’utilisent sur différentes surfaces. Qui plus est, un seul pochoir permet de produire de nombreuses images.
Les pancartes en carton constituent un moyen facile et efficace de donner de l’allure à une simple affiche ! Vous pouvez renforcer son impact en donnant à la pancarte une forme qui communiquera votre message autant que le texte ou l’image qui y figurera. Vous pouvez créer une série de pancartes qui seront portées côte à côte.
Les banderoles représentent sans doute le moyen le plus traditionnel de diffuser un message. Elles rendent votre slogan clairement visible pour les passants et sur les photos. Les banderoles sont polyvalentes, car elles peuvent être tenues, suspendues, portées ou déployées. Elles s’utilisent dans les rassemblements, en tête de cortèges dans des marches et d’autres manifestations, en arrière-plan, ou accrochées sur des clôtures ou à des fenêtres.
Un atelier créatif réunit plusieurs personnes qui imaginent et réalisent des productions artistiques dans le cadre d’un projet commun. Ils constituent un excellent moyen d’attirer de nouveaux·elles bénévoles, de répartir les tâches à accomplir et de motiver les gens pour un événement à venir. Créer est très amusant et permet de faire facilement connaissance. Et puis, avec toute cette énergie, votre action ne pourra qu’être un succès !
La plupart des journalistes n’écrivent pas d’articles d’opinion (auxquels est réservée une section spéciale des journaux). Ils et elles se focalisent sur les nouvelles, c.-à-d. les faits inédits, de préférence remarquables et surprenants, qui ont un lien avec les affaires et questions déjà couvertes par les médias. Cela nous met en difficulté, parce qu'ils sont mal équipés pour couvrir des problèmes latents tels que le réchauffement de la planète. Voici quelques conseils pour rendre une action plus intéressante aux yeux des médias.
Créer une campagne pour lutter contre le changement climatique est une tâche ardue. Chaque groupe et chaque contexte sont différents et il n'existe donc pas de procédure standard. Certaines étapes sont cependant communes à de nombreuses situations.
Il existe de nombreux types de pouvoir. Les multinationales ont de l'argent. Les gouvernements ont une police et une armée. Et nous, quel est notre pouvoir ? Le pouvoir populaire : nous construisons une base de personnes prêtes à passer à l'action. Alors comment créons-nous cette base locale de soutien ?
Building a movement can sometimes feel like pushing a boulder up a hill. We’re pushing against major forces who take great effort to budge. Other times it can feel like racing downhill — we start something and it quickly takes-off. Sometimes we are running to keep up with what is happening, spending energy to help events roll on course and in the right direction. Whatever our work feels like, it needs the same thing: momentum.
Les groupes d'activistes peuvent arriver à un stade où ils cessent de croître. Ces groupes pensent alors souvent erronément avoir attiré toutes les personnes susceptibles d’être intéressées par la cause qu'ils défendent. Ils peuvent par exemple s’imaginer : « Personne d'autre ne se préoccupe du développement des centrales à charbon ou n'est disposé à se mobiliser contre l'élévation du niveau des mers. » En général, le problème ne tient cependant pas à l'épuisement de la réserve de personnes intéressées dans notre ville ou village, mais à la façon dont nous nous organisons et dont nous envisageons l'élargissement de notre groupe.
Les groupes gaspillent souvent une énergie précieuse dans d'interminables actions ou événements de sensibilisation qui ne semblent aboutir à rien de concret. Les campagnes, en revanche, aident à canaliser l'énergie des groupes en se focalisant sur un objectif concret.
Voici une occasion de s’entraîner à créer de nouvelles actions ou tactiques pour votre groupe. L’activité stimule la créativité et peut permettre d’appliquer les leçons stratégiques apprises lors des activités précédentes. Elle est rapide et vous êtes assurés d’obtenir quelques nouvelles tactiques.
Il y a plusieurs choses à prendre en compte pour créer une action pertinente. L’action peut être amusante et créative, correctement planifiée, ou encore mal exécutée. Elle peut impliquer quelques personnes ou une foule entière. De nombreux groupes consacrent le plus clair de leur temps à mettre au point ces différents éléments, qui sont en effet importants. L’élément essentiel dans la planification d’une action reste cependant l’action elle-même, en quoi consiste-t-elle, que défend-elle, en d’autres termes, la logique de l’action.
Créer un mouvement ne se résume pas à mener une action à terme. Il s'agit aussi de multiplier les contacts et d'accroître le sentiment de puissance des gens impliqués. Dans cette optique, nous proposons des méthodes pour renforcer l'implication des personnes. Le concept d'échelle de l'engagement permet d'assurer que nous incitons les personnes à s’impliquer davantage.
Sarah, membre du personnel de 350, originaire d'Égypte, utilise une méthode appelée « enquête positive » (appreciative enquiry). Cette approche part du principe que c'est lorsqu'il se focalise sur les compétences qu'il maîtrise que le groupe fait le plus de progrès. Lorsqu'un groupe affirme avoir des carences de communication, par exemple, cette approche demande : « D'accord, mais lorsque vous êtes au maximum de vos compétences de communication, qu'est-ce que cela donne ? ». L'idée est que constater vos carences ne vous aide pas à savoir sur quels points travailler davantage. Il est préférable de se concentrer sur les aptitudes que vous possédez et sur la façon de les développer et de les améliorer.
On ne remporte pas une campagne du jour au lendemain. La victoire est le résultat d'une série d'actions. Trop souvent, nous ne concevons pourtant qu'une seule action à l'avance. Ceci peut être problématique, parce qu'une fois que cette action est terminée, les gens demandent : « Et maintenant ? » Juste après l'action, les gens sont dynamisés et prêts à poursuivre sur leur lancée. Si l'étape suivante se fait attendre, l’énergie se dissipe. Cet outil vise à nous aider dans notre planification de façon à ne pas briser l’élan. Il est particulièrement approprié une fois que les participants ont réfléchi à des stratégies potentielles ou à la fin d'un atelier de campagne, pour finaliser un plan.
La cartographie du pouvoir peut vous aider à identifier des cibles et à focaliser votre stratégie. L'idée est de cartographier vos cibles potentielles, ainsi que les institutions et les personnes qui les influencent, de façon à pouvoir réfléchir aux moyens de les toucher. Une carte du pouvoir peut constituer un précieux outil visuel pour aider votre équipe à comprendre le pouvoir et identifier des possibilités de campagne.
Le but de cet exercice est simple : demander aux participants de réaliser une frise chronologique de leurs activités au cours (par exemple) des six derniers mois. Il est conseillé de créer des petits groupes de réflexion de façon à obtenir de nombreuses idées et une meilleure participation. En outre, les petits groupes permettent d'inciter les participants à travailler ensemble, en particulier si vous les encouragez à se réunir avec des personnes qu'ils connaissent moins bien ou avec lesquelles ils travaillent moins souvent.
Un outil stratégique permettant d'examiner l'éventail ou « baromètre » des forces sociales et des groupes, en allant des partisans les plus actifs aux opposants les plus acharnés. L'outil permet de voir comment les stratégies doivent être planifiées en fonction de leur capacité ou non à attirer des alliés clés ; à insuffler plus d'optimisme aux efforts de mobilisation en faisant comprendre qu'il n'est pas nécessaire de convaincre tout le monde ; à évaluer dans quels domaines un groupe doit approfondir ses recherches sur les alliés.
À eux seuls, les dirigeants ne sont pas capables de collecter l'impôt, appliquer des lois et règlements répressifs, assurer la ponctualité des trains, concevoir les budgets nationaux, organiser la circulation, gérer les ports, imprimer la monnaie, entretenir les routes, garantir l’approvisionnement des marchés en nourriture, produire de l'acier, concevoir des fusées, former la police et l'armée, émettre des timbres ou même traire une vache. C'est le peuple qui fournit ces services au dirigeant grâce à un ensemble d'organisations et d'institutions. Si le peuple cessait de proposer ces compétences, le dirigeant ne pourrait plus diriger. - Gene Sharp • The Politics of Nonviolent Action
A young organiser was asking for advice on how to be a better organiser. An older organiser replied, “You are selfish—you take all this work and do it yourself. But other people want to participate and help out. They need you to be more giving and give them meaningful work so they can feel part of the organisation.” Those are wise words—and true for many of us. So how do we get others involved by giving work away? One tool to help us with this is: the menu of tasks.